dimanche 12 avril 2015

La vie est rude

La dame chez qui on a dormi n'était pas là, c'est la fille et la bru qui nous ont reçus, elle était malade et son mari l’avait conduite en moto (au moins une heure) à l'hôpital où les pauvres sont rudement traités, tandis que les malades riches, dont on sait qu’ils pourront payer, sont traités avec égards. De même, l’école a l’air d’une expérience traumatisante. Le jardin d’enfants commence à 3 ans. Les enfant des minorités ne parlent pas le vietnamien, les maîtres les rudoient parce qu’ils ne comprennent rien, n’hésitent pas à les taper, les humilient. Il semblerait, d’après notre guide, qu’il y ait pas mal de mauvais maîtres.
Les femmes bossent tout le temps, et plus que les hommes (par exemple, c’est l’homme qui garde les bufles et la femme qui s’occupe de la rizière (desherber entre autres, à la saison où on passait). Ensuite elles font la cuisine, et le matin, à 6 heures, c’est encore elle qui fait la vaisselle, accroupie devant son bassin en pierre. Ce sont aussi des femmes qui rament pour promener les touristes à Tam Coc.

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