vendredi 10 avril 2015

Homestay

On découvre notre hébergement. C'est une maison "cossue" du village avec son étang (comme presque toutes les maisons) où les jeunes pêchent le poisson du soir : une de ces fameuses maisons à pilotis des Thais Blancs. On est accueilli et on dîne au RDC, dans l'espace ouvert sous la maison à pilotis, qui accueille aussi la cuisine, les sanitaires. On dort au premier étage dans des espaces aménagés entre des tentures sur une sorte de futong à même le sol. C’est tout en bois, les couches sont jolies, habillées de tissus ethniques pleins de couleurs et de motifs fleuris et ça a l’air propre, mais que c’est dur ! Et il y a les bruits de la nuit, dehors. La 1ère nuit est une longue nuit d’insomnie entrecoupée de sommes. Et les sanitaires, propres eux aussi, n’ont rien de cosy. Tout ça manque de smooth. Ce genre de nuit pendant lequel je me demande si j’aime tant que ça les voyages. Et la sociabilité obligée (et artificielle) avec les hôtes qui nous font le dîner et dont on ne parle pas la langue. On ne sait jamais quand on peut poliment sortir de table, ou s'ils ont hâte qu'on finisse enfin, et aller dans sa "chambre". Bref, je ne suis pas une authentique backpacker.


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