2ème jour : après une petite montée dans une colline de rizières, balade rurale de village en village. Les paysages, c’est comme dans les films ou les photos, sauf qu’on est dans la photo : vert intense, vert partout, vert parfait dans un paysage parfait, soigné, minutieusement aménagé. La moindre parcelle de terre est cultivée : rizières dès qu’il y a assez d’eau, maïs quand il y en a moins, le mystérieux bitter melon, et un tas de choses qu’ils font pousser dans de jolies petites parcelles bien léchées. Dès que le travail de l’homme s’arrête, parce que de hautes petites montagnes bornent le paysage, une nature tonitruante, feuillue, reprend ses droits. Tout pousse à profusion que ce soit sauvage ou planté.
La vie rurale, les animaux, tout a l’air hors du temps. Ils sont soigneux, travailleurs, gentils, et sereins (?). Chaque famille a son ou ses buffles, ou des vaches, porcs, chèvres, ou canards, et bien sûr, des poules et coqs en abondance, et toujours ces chiens jaunes, de race standard, qui déambulent, dorment ou réfléchissent au bord de la rue. Chaque maison a une cour, voire un jardin, ou un terrain attenant.
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