A l'intérieur de l'enceinte, il y a deux espaces distincts, celui du temple (Wat Phra Kaew) et celui du Palais Royal. C’est plein de bâtiments divers et ça grouille de touristes de toutes provenances. Difficile de se repérer dans cette overdose de constructions aux ornements et toitures plus variés et décorés les uns que les autres.
Entre l'espace du Temple et celui Palais, c'est un étonnant mélange d’architecture coloniale tendance 1900 et thaïlandaise (?) soit toitures emboîtées, dômes, flèches, ornements de toits, le tout archi-travaillé, décoré, surchargé.
C’est aussi fascinant que fatiguant, cette accumulation d’informations hétéroclites, de touristes, de mouvements. On défile donc au hasard devant ce capharnaüm de constructions, personnages mythologiques, gardiens géants du temple… sans trop comprendre de quoi il s’agit, en essayant à la fois de suivre vaguement le plan et d’éviter les agglutinements de touristes par des esquives de traverse.
On entre déchaussé et à la queue leu leu dans le fameux temple du Bouddha d’émeraude (Wat Phra Kaeo). Il est tout petit et perdu tout en haut d’un immense autel (piédestal, trône ?) Bref, on ne voit rien, il faudrait un zoom ou des jumelles, mais de toute façon, pas le droit de le photographier.
De l'autre côté du temple, l'inratable Chedi d’or, énorme (stupa ?) tout en or, qui contient des reliques de Bouddha, à côté de la non moins imposante Bibliothèque sacrée (Phra Mondop). A laquelle succède un « panthéon royal » (Prasad Phra Thepbidon) en forme de croix, surmonté d’une tour de style khmer (prang) et qu'on ne visite pas.
Prang : cf https://www.universalis.fr/encyclopedie/prang/
L’enceinte intérieure est décorée de fresques : des kilomètres d’histoire religieuse/mythologique qui mériteraient explications. C’est tumultueux, plein de luttes, de bruit et de fureur.
Puis on arrive à l'enceinte du Palais Royal:
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